Via Le Blog à Lupus :
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« Nous sommes en présence d’une vague de risk-off. Voilà la réalité. Va-t-elle monter ? Nul ne le sait, nous sommes dans l’aléatoire, l’incertitude, pas dans la mesure bidon du risque par la volatilité. Le risque est là, à nos portes. Nous ne prétendons pas qu’il va frapper cette fois, surtout pas, car souvenez-vous de notre adage: on sous-estime toujours la capacité des Maîtres à retarder l’inéluctable. C’est peut-être une répétition, un test de la détermination de Yellen à faire jouer le fameux « Put » de la Fed.La contagion, si le risque frappe à la porte, est dans l’ordre des choses par:
– L’interconnexion bancaire.
– Les besoins de liquidités.
– Les dérivés et le problème de la solidité des contreparties.
– Le mood global, le sentiment, l’humeur, les animal spirits, l’esprit moutonnier.
– Le monstre du carry mondial à partir de la devise de financement, le yen.
– Le regain de tendance à la déflation qui se manifeste un peu partout dans les économies réelles.
Mais la corrélation ultime que tout le monde voit, mais que personne ne perçoit, c’est que tout, absolument tout, n’est que du papier. On croit que, dans la pyramide, il y a une différence entre les devises, le crédit, les bonds, les actions, les dérivés, et bien non, tout cela a un dénominateur commun, un soubassement unique, le papier. La corrélation ultime, c’est la demande mondiale de papiers. C’est à dire de contrats, de conventions fondées sur la confiance et l’ordre. Tant que les arbitrages se font à l’intérieur des classes de différents papiers, le risque est encore loin. C’est le jour où aucun papier ne servira plus de « safe haven » que l’on approchera de la fin. Cette semaine, on a encore recherché les papiers Treasuries US et les Bunds allemands. En revanche, on a eu des touches sur l’or physique très grosses et le métal est à 1276, en hausse de 5,3% depuis le début de l’année. »
Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
Alerte rouge du Lundi 27 Janvier 2014: Nouvelle alerte sur les marchés, la périphérie craque Par Bruno Bertez
De sinistres craquements se font entendre dans le monde global de la finance, les premières touchées sont les devises des pays émergents, les assets tanguent, les spreads de risk se tendent, la contagion entre les émergents et le « core » se manifeste par les reculs des cours des banques mondiales. Les Treasuries US et le Bund allemand bénéficient d’achats de « safe haven ». On trinque, y compris sur l’OAT française, on monte de 6 points, spread record depuis 9 mois si nos souvenirs sont bons.
Nous vous demandons de bien vouloir vous reporter à nos articles de Mai, Juin et suivants. Nous avons, à cette époque, analysé les raisons fondamentales de la fragilité des émergents. Nous avons expliqué que la déstabilisation des marchés constituait le risque majeur, analyse qui…
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